40 députés U.M.P demandent d'abrogation du deuxième article de la loi Taubira, tendant à la reconnaissance, par la France, de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité.

Publié le par Julien

Le 5 mai dernier, le député des Alpes Maritimes Lionnel Lucas et 39 de ses confrères ont demandé par un communiqué de presse au Président de la République l'abrogation de l'article 2 de la loi dite "Taubira" du 21 mai 2001, à savoir "Les programmes scolaires et les programmes de recherche en histoire et en sciences humaines accorderont à la traite négrière et à l'esclavage la place conséquente qu'ils méritent. La coopération qui permettra de mettre en articulation les archives écrites disponibles en Europe avec les sources orales et les connaissances archéologiques accumulées en Afrique, dans les Amériques, aux Caraïbes et dans tous les autres territoires ayant connu l'esclavage sera encouragée et favorisée."
Le C.A.U. condamne cette initiative, cessons de jouer avec la mémoire. Que les députés ne prêtent pas attention aux retombées perverses des lois mémorielles, c'est désolant. Que leur dessein ne soit pas exempt de visées électoralistes est tout bonnement consternant.

Publié dans QUE PASA

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